Dès le 1er juillet 2015, l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) aura un nouveau directeur en la personne de Jan Langlo. Cet avocat et expert fiscal diplômé a rejoint l’ABPS en janvier 2014 au poste de directeur adjoint. Depuis lors, il œuvre à la défense politique des intérêts des banques actives dans le domaine de la gestion de fortune. L’ABPS est très heureuse de pouvoir bénéficier de la vaste expérience de Jan Langlo en matière de dossiers fiscaux et bancaires, qu’il suit depuis plusieurs années au niveau fédéral, ainsi que de sa connaissance des sujets touchant plus spécifiquement l’ABPS et ses membres. Il remplace à ce poste Michel Dérobert qui partira à la retraite à la fin de l’année, après 25 ans d’engagement sans relâche en faveur des banques privées. Qu’il en soit vivement remercié.
L’avenir de la gestion de fortune suisse a été au cœur du premier Private Banking Day organisé conjointement à Genève par l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) et l’Association des Banques Suisses de Gestion (ABG). La manifestation a attiré de nombreuses personnalités de la banque privée, de la politique, de l’économie et de l’administration. La gestion de fortune présente toutes les caractéristiques d’un secteur d’exportation. C’est pourquoi elle dépend directement de l’accès aux marchés européens et de la possibilité de recruter de la main d’œuvre qualifiée également hors des frontières suisses, et en particulier dans les pays de l’UE.
Le 5 septembre 2016 s’est achevée la consultation relative au contre-projet direct à l’initiative populaire «Oui à la protection de la sphère privée». L’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) ne se positionne ni en faveur, ni en défaveur de ce texte, car elle estime qu’il ne revient pas aux banques de donner leur avis, mais bien aux citoyens et contribuables, à qui appartient le secret bancaire.
Lors de leur rencontre commune avec la presse, l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) et l’Association de Banques Suisses de Gestion (ABG) ont présenté leur vision sur la manière dont la place financière suisse doit se préparer pour l’avenir. Notamment, la question de l’accès au marché reste essentielle pour les banques. De même, afin que le secteur puisse continuer à exercer ses activités avec succès depuis la Suisse, trois dossiers sont cruciaux: l’adoption de la RIE III, des relations stables avec l’Union européenne et la mise en oeuvre rapide des projets de lois LSFin et LEFin.
Depuis le 1er janvier 2017, les banques collectent des données fiscales pour 38 pays. Le gouvernement propose d’en rajouter 41 autres l’année prochaine. Cela correspond aux engagements de la Suisse. Mais la future autorisation du Parlement ne doit pas dispenser le gouvernement de vérifier à nouveau l’existence d’un « level playing field » et la confidentialité des données avant de les envoyer en septembre 2019.