Depuis le 1er septembre 2014, Fabienne Bogadi est la nouvelle responsable de la communication de l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS). Elle remplace à ce poste Chantal Bourquin, qui a rejoint la Fondation Genève Place Financière.
Le 27 juin dernier, le Conseil fédéral a mis en consultation deux projets de loi, l’un sur les services financiers (LSFin), l’autre sur les établissements financiers (LEFin). Sous couvert d’un nouvel agencement conceptuel, ces projets contiennent de nombreuses dispositions dommageables pour la place financière suisse. Ces textes devront donc encore être élagués avant d’être soumis au Parlement en 2015. Pour l’heure, ce dernier pourra se concentrer sur la loi fédérale sur l’infrastructure des marchés financiers (LIMF), qui est urgente.
Christoph B. Gloor, Associé, La Roche & CO SCA, Bâle
A l’occasion de leur conférence de presse commune, l’Association de banques privées suisses (ABPS) et l’Association de banques suisses de gestion (ABG) ont présenté les perspectives d’avenir ainsi que les conditions-cadre requises pour exploiter pleinement les opportunités offertes à la gestion de fortune suisse.
La branche financière se trouve aujourd’hui en pleine mutation, mais elle est prête à relever le défi.
Le 19 février 2014, le Conseil fédéral a décidé d’offrir l’échange de renseignements sur demande d’après la norme de l’OCDE à tous les Etats dont la convention contre les doubles impositions (CDI) en vigueur ne contient pas ladite norme. Une consultation sur le projet de loi concrétisant cette intention court jusqu’au 5 février 2015. L’ABPS juge ce projet inutile et contraire aux intérêts de la Suisse.
Fin 2014, le Conseil fédéral a ouvert une consultation sur la réforme de l’impôt anticipé, dans le but de ne presque plus l’appliquer aux résidents étrangers et d’en étendre la portée pour les résidents suisses. Autant l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) approuve le premier objectif, autant elle estime le second compliqué et potentiellement inutile.
Yves Mirabaud, Associé Senior de Mirabaud SCA, vient d’être nommé à la présidence de l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS). L’ABPS se réjouit de pouvoir compter sur l’expérience et le soutien de cette personnalité dynamique et engagée.
L’OCDE et le G20 ont choisi de favoriser l’échange automatique de renseignements (EAR) pour lutter contre l’évasion fiscale dans le monde. Le 19 novembre 2014, la Suisse a été le 52ème pays à signer l’accord multilatéral entre autorités compétentes (MCAA), qui définit les principes de l’EAR. Le 21 avril 2015 s’achève la consultation relative à la ratification de cet accord et au projet de loi fédérale pour le mettre en oeuvre. Pour les banques privées suisses, le vrai enjeu concerne le choix des pays à qui la Suisse accordera l’EAR.
Dès le 1er juillet 2015, l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) aura un nouveau directeur en la personne de Jan Langlo. Cet avocat et expert fiscal diplômé a rejoint l’ABPS en janvier 2014 au poste de directeur adjoint. Depuis lors, il œuvre à la défense politique des intérêts des banques actives dans le domaine de la gestion de fortune. L’ABPS est très heureuse de pouvoir bénéficier de la vaste expérience de Jan Langlo en matière de dossiers fiscaux et bancaires, qu’il suit depuis plusieurs années au niveau fédéral, ainsi que de sa connaissance des sujets touchant plus spécifiquement l’ABPS et ses membres. Il remplace à ce poste Michel Dérobert qui partira à la retraite à la fin de l’année, après 25 ans d’engagement sans relâche en faveur des banques privées. Qu’il en soit vivement remercié.
L’avenir de la gestion de fortune suisse a été au cœur du premier Private Banking Day organisé conjointement à Genève par l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) et l’Association des Banques Suisses de Gestion (ABG). La manifestation a attiré de nombreuses personnalités de la banque privée, de la politique, de l’économie et de l’administration. La gestion de fortune présente toutes les caractéristiques d’un secteur d’exportation. C’est pourquoi elle dépend directement de l’accès aux marchés européens et de la possibilité de recruter de la main d’œuvre qualifiée également hors des frontières suisses, et en particulier dans les pays de l’UE.